BULLETIN
DE LA
SAINTE CROIX
Nº 45
SEPTEMBRE 2011
Chers amis et bienfaiteurs,
Une terrible calamité s’est abattue sur notre ville de Nova Friburgo. D’autres villes comme Teresópolis, Petrópolis, Bom Jardim ont été également bien châtiées. Mais ce mot est-il bien choisi : châtiées !? Devons-nous parler de châtiment ?
Cette parole est dure, et dans ces moments nous devons surtout consoler les affligés et ne pas les accabler de réprimandes. Pour cette raison, nous avons consacré les jours qui suivirent ce fléau à visiter des victimes, à exposer le Très Saint Sacrement, à prêcher et à faire trois jours de processions suppliant la miséricorde divine. Nos paroissiens n’ont pas mesuré leurs efforts secourant quelques familles, pendant plusieurs semaines.
Ceci dit, la même question revient à nos esprits. Pourquoi ce fléau ? Quelle est la raison de ce mal ? En tout nous devons chercher à connaître les causes. Quelle est la cause de tant de morts, de tant de familles sans abri, de la perte de tant de biens ?
Interrogeons la Révélation pour savoir si elle dit quelque chose au sujet de cette énigme, au moins d’une façon générale.
La Révélation se trouve dans la Tradition et dans la Sainte Ecriture. Or, l’une ou l’autre nous parlent-elles des raisons des grands cataclysmes ? Oui. Et que disent-elles ?
La Tradition, qui se manifeste tout spécialement dans la liturgie, nous dit : « Protégez-nous, Seigneur, puisque nous avons reçu vos saints mystères, et par votre miséricorde affermissez la terre que nous voyons trembler par le poids de nos iniquités, afin que les mortels sachent que de tels fléaux sont les châtiments de votre main, et son terme effet de votre miséricorde. »
Et la Sainte Ecriure, que dit-elle ? Elle nous dit que la terre a été maudite à cause du péché d’Adam ; que les péchés des hommes ont été la cause du déluge ; que Sodome et Gomorrhe ont été calcinées à cause de leurs péchés. Où il y a punition, il y a un péché qui en est la raison.
Mais beaucoup de ceux qui meurent sont innocents et beaucoup de coupables sont épargnés, diront quelques-uns. Il n’y a pas de doute. Nous n’en sommes pas au jugement dernier. Il y a un double aspect des châtiments. Saint Augustin enseigne que les hommes qui péchent sont chatiés par Dieu non seulement en ce monde mais surtout dans l’autre. Cependant les nations et les villes, n’étant pas immortelles, ne peuvent être chatiées qu’en ce monde. Les guerres, les épidémies et les fléaux sont les moyens habituels que Dieu utilise pour punir les péchés des nations et des cités. Les innocents meurent aussi avec les méchants, mais leur sort est bien différent, comme nous le savons bien. Ainsi la justice n’est pas blessée et la miséricorde trouve aussi son compte puisque ces châtiments sont de nature à ouvrir les yeux de ceux qui ne sont pas entièrement aveuglés par leurs passions et les aménent à se convertir.
Nos péchés sont nombreux et nous ne nous rendons pas compte ni de leur nombre, ni de leur gravité. Nous avons tous péchés, certains plus, d’autres moins ; quelques-uns mortellement, d’autres véniellement ; certains par ignorance, d’autres par malice, et d’autres par fragilité. Quoi qu’il en soit de la cause, nous devons nous convertir et combattre le péché par la prière et la pénitence. Ces fléaux sont un signe d’alarme salutaire. Personne n’est totalement innocent. Seulement Notre Seigneur et Notre Dame sont innocents.
Prière et pénitence voilà ce que Notre Dame a demandé à Lourdes et elle a renouvelé sa demande à Fatima.
C’est toute une ville, c’est la ville entière de Nova Friburgo qui doit se convertir. C’est le monde moderne qui doit renoncer à ses erreurs, à sa mentalité, à sa façon de vivre, fruit des doctrines libérales, véhiculées par le protestantisme, la maçonnerie et le modernisme.
Mais cela est impossible, dira-t-on. Vous ne voulez tout de même pas convertir une ville entière ? Pour cela il faudrait un déluge de grâces. Si, convertir Nova Friburgo est impossible aux hommes, mais à Dieu tout est possible.
D’ailleurs un rayon de soleil a brillé dans le ciel nuageux de notre cité. Un rayon de soleil plein d’espérances. C’est une pierre d’attente pour des événements futurs quand le Cœur Immaculé de Marie triomphera.
Après les pluies de janvier nous avons eu l’idée de proposer au maire de Nova Friburgo qu’il consacre la ville au Cœur Immaculé de Marie. Après un premier contact durant lequel nous avons exposé les raisons d’une telle iniciative, la réponse nous est parvenue. Il ne manquait plus que fixer la date. Nous étions au début du mois de mai. Nous avons proposé donc le 13, qui a été accepté. Nous avons eu le temps de faire une neuvaine préparatoire à laquelle le maire et son épouse s’unirent. Le jour convenu, dans le cabinet de Monsieur le maire Dermeval Barboza Moreira Neto, à environ 8h30 du matin, en présence du susdit maire, de sa soeur Madame Cristina Mastrângelo, chef de cabinet de la mairie, de quelques moines de Santa Cruz et de quatre fidèles, la ville de Nova Friburgo a été consacrée au Cœur Immaculé de Marie. Nous ne pouvons pas ne pas y voir le doigt de Dieu.
Que Notre Dame étende sa protection sur Nova Friburgo et sur son maire auquel nous exprimons ici toute notre gratitude pour cet acte courageux et filial. Que Notre Dame protége également tous ceux qui désirent réagir contre la profonde décadence intellectuelle et morale de notre patrie et de tout le monde moderne qui court à sa ruine s’il ne retourne pas à Dieu à travers du très saint Cœur Immaculé de Marie.
Père Prieur
ACTE DE CONSÉCRATION DE NOVA fRIBURGO AU COEUR IMMACULÉ DE MARIE,
PRONONCÉ LE 13 MAI 2011 À LA MAIRIE
Conscients de notre responsabilité devant Dieu et de nos concitoyens, conscients que rien n’arrive sans la permission de Dieu, qui tempére les joies et les douleurs en vue du salut étrernel de ses fils, conscients que les fléaux n’ont pas d’autre raison d’être que nos péchés, conscients enfin, que Dieu Lui-même nous a donné la très sainte Vierge Marie, mère de son Fils éternel, comme Médiatrice de toutes les grâces et refuge de tous ceux qui ont recours à elle, nous, avec un ardent amour filal, nous consacrons aujourd’hui la ville de Nova Friburgo au Cœur Immaculé de Marie, lui demandant qu’elle éloigne de notre cité toute sorte de calamité et par dessus tout qu’elle nous obtienne la grâce de nous maintenir loin de tout ce qui peut offenser la souveraineté divine, c’est à dire nos péchés, cause des maux qui nous sont survenus dans la terrible catastrophe du douze janvier de cette année de grâce de deux mille onze.
Ô très sainte Mère, animés par un profond amour filial, nous vous consacrons notre ville, nos personnes et nos biens. Veillez sur les uns et sur les autres comme sur votre propriété. Protégez nos âmes, nos corps, nos familles, nos proches et nos amis. Nous vous reconnaissons comme notre Mère et Mère de Dieu. Nous croyons à votre Immaculée Conception ainsi qu’à tous les privilèges que Dieu vous a concédés. Beaucoup vous méconnaissent, beaucoup vous ont abandonnée, mais ayez pitié de tous et étendez votre protection sur toute notre cité.
Ainsi soit-il.
DOCTRINE
Nous exposons ici quelques textes, réflexions et informations qui nous aident à mieux comprendre le lien entre les péchés des hommes, les châtiments de Dieu et la nécessité de recourir à la protection maternelle de la très sainte Vierge Marie dans les épreuves.
I – La cause des fléaux naturels selon l’enseignement tiré de la vie des saints
« Il y a environ 6 mois la ville de Nocera était en deuil parce que le ciel, d’airain comme aux jours du profète Elie, ne laissait tomber aucune goutte d’eau. Si la sécheresse se prolongeait un peu plus, la perte de la cueillette et la disette seraient inévitables. Le peuple pleurait, réfléchissant au futur, et Alfonse déplorait les péchés du peuple, qui sont la cause de ces fléaux. Un dimanche, 15 mai, il entreprit, malgré sa faiblesse, une procession de pénitence pour calmer la colère divine. Il se revêtit de ses habits violets, se recouvrit de cendre et, la corde au cou, se dirigea avec ses religieux en direction de l’église, afin d’élever là une grande croix. Comme le trajet était trop long, ils l’obligèrent à parcourir la moitié du trajet en voiture ; mais nonobstant les insistances, il fit à pied la deuxième moitié, s’appuyant sur deux de ses serviteurs.
Toute la ville assista à cette émouvante cérémonie. Aussi bien l’église que ses abords étaient bondés de gens. Le saint ancien voulut profiter de l’occasion pour exhorter les pécheurs au repentir. Pour que la multitude puisse l’entendre, on mit la chaire hors de l’église, et le saint ne pouvant pas y monter, les fidèles l’y juchèrent le suspendant par les bras. Pendant plus d’une heure le saint exhorta contre le péché mortel, qui non seulement offense à Dieu, mais attire également sur les populations entières les plus terribles châtiments. Hommes, femmes et enfants, les yeux baignés de larmes, battaient leur coulpe se frappant la poitrine demandant à Dieu pardon de leurs péchés. L’après-midi, tous les confessionnaux étaient assaillis par les pénitents.
Le Ciel paraissait insensible aux prières de ce peuple affligé. Huit jours s’écoulèrent sans la moindre variation atmosphérique. Le 24 mai, lundi de Pentecôte, Alfonse revenait chez lui de sa promenade en charette, quand, alors qu’il était tout près de chez lui, il commanda au cocher de retourner sur ses pas et de le conduire à une certaine église consacrée à la très sainte Vierge. Le voyant descendre de la voiture et entrer dans l’église, la foule accourut pour prier avec lui. Le saint ordonna d’exposer la statue de la Vierge et exhorta les assistants à recourir avec confiance à sa toute puissante intercession. Après avoir prié quelques temps en silence, se retournant de côté vers la foule il dit avec assurance : « Continuez à vous recommander à la Madona, confessez-vous et communier cette semaine : dimanche vous aurez de la pluie. » La prédiction se répandit tout de suite dans la ville et le voisinnage.
La semaine entière le ciel garda son implacable sérénité ; le dimanche ne présenta aucun changement, et tous commençaient à dire que cette fois le saint avait été un mauvais profète, quand tout à coup, dans l’après–midi, une révolution s’opère dans l’atmosphère, en un clin d’œil le ciel se couvre de nuages et la pluie tombe si abondamment qu’elle inonde tous les champs. Les prières du serviteur de Marie furent écoutées et l’hosanna populaire retentit pendant longtemps, le glorifiant aussi bien dans les villes qu’à la campagne. »
(Saint Alfonse de Ligorie, par le R. P. Berthe)
II – Les modes indécentes et la Maçonnerie
La Maçonnerie n’est pas exempte de faute quant à la décadence des mœurs et des coutumes que tous peuvent constater dans notre pays, et en particulier à Nova Friburgo, inondée de propagandes indécentes pour alimenter le commerce. Dans un livre publié en 1931 qui regroupe les 100 premiers numéros de l’ancienne publication brésilienne « Raios de Sol » nous trouvons le passage suivant, d’une réunion maçonnique. Ce sont des choses connues. Si nous y revenons c’est que nous pensons y trouver la cause principale des fléaux qui se sont abattus sur Nova Friburgo, ville qui se signale par le genre de scandale dont la maçonnerie s’est faite le champion, par son naturalisme païen et anti-chrétien.
« Nous devons nous convaincre intimement d’une chose : le jour où nous aurons l’appui et l’aide de la femme, ce jour-là et seulement ce jour-là, nous serons vraiment victorieux des superstitions ; mais tant que nous n’aurons pas réussi à arracher et soustraire nos filles à l’enseignement de l’Eglise, nos efforts resteront stériles, sans fruits, condamnés à un déplorable échec. »
Et qu’est-ce que ces illustres franc-maçons voulaient des femmes ? Ils voulaient qu’elles soient les corruptrices du genre humain. Sachant combien le péché de la chair dégrade l’homme les maçons travaillaient pour une méthodique diminuition de la taille des habits pour en arriver où nous en sommes aujourd’hui. Le nu artistique, le nu hygiénique, la beauté corporelle admirée, exposée au soleil, aux yeux de tous. Ce n’est pas sans raison que Grégoire XVI écrivait au sujet de la Maçonnerie : « Cloaques dans lesquels sont amoncelés et amalgamés les déchets de tout ce qu’il y a de plus sacrilège, infâme et blasphématoire. » Léon XIII, à son tour, va jusqu’à la racine du mal, dénonçant la doctrine du naturalisme, qui est le fondement de l’enseignement maçonnique, qui rejette la Révélation, et qui, par conséquent, refuse tout l’enseignement de l’Eglise.
Mais le pire ce n’est pas de voir l’ennemi de l’Eglise l’attaquer avec insolence. Le pire est voir les catholiques marcher sous l’étendart de la maçonnerie pensant marcher sous l’étendart du bon sens. Ce mal nous est venu par le libéralisme qui est une désertion du combat que nous devons livrer contre le Monde ennemi de Dieu. Ce libéralisme a été promu par Vatican II et le résultat est devant nos yeux. Les femmes de Nova Friburgo adoptent allègrement les modes de s’habiller inspirées par les principes du naturalisme, diffusés par les sectes maçonniques. « S’habiller le moins possible ; se dévêtir le plus possible. » Voilà le mot de passe des tailleurs et modistes modernes et Friburgo en connaît quelque chose, surtout par ses affiches.
Que le Cœur Immaculé de la très sainte Vierge Marie écrase les sectes qui corrompent notre peuple brésilien et fasse briller de nouveau en notre pays la vérité et la sainteté, et de mode spécial à Nova Friburgo.
CHRONIQUE
28 septembre Un ex-séminariste de Campos vient passer quelques jours parmi nous. Dans l’actuel séminaire de Campos les séminaristes doivent faire attention à ce qu’ils disent désormais, quand ils parlent de Mgr. Antônio de Castro Mayer et de Mgr. Lefebvre, lesquels ne sont plus « persona grata » dans ce séminaire qui se dit de la Tradition. On nous a raconté que certains séminaristes utilisent des codes pour ne pas être inquiétés quand ils veulent parler de Mgr. Lefebvre et de Mgr. de Castro Mayer.
23 octobre Décès de Paulo César, frère de notre frère Tarcisius.
24 octobre Dom Prieur, frère Augustin et frère Tarcisius vont à Campos pour l’enterrement de Paulo César. Dom Antônio Maria et frère Placide vont donner l’extrême-onction à monsieur Natalino.
31 octobre Elections présidentielles. Que le Christ Roi abrévie les temps de l’apostasie officielle de notre malheureux pays.
9 novembre Visite du R. P. Leonardo Holtz Peixoto, qui vient faire une retraite au monastère. Ce prêtre veut rejoindre la Tradition qu’il porte déjà dans son cœur.
21 novembre Arrivée du R. P. Joaquim, de la communauté du R. P. Jahir Britto, qui vient nous prêcher notre retraite annuelle.
23 novembre Arrivée de monsieur Ignácio, et de monsieur Pablo Baquerizo qui restera quelques mois ici. Monsieur Baquerizo est de la famille de Garcia Moreno, président assassiné par la franc-maçonnerie après avoir consacré son pays, l’Equateur, au Sacré Cœur de Jésus.
22 novembre Adoration du très Saint Sacrement en réparation des péchés de l’avortement.
2 décembre Visite de Mr. l’abbé Christian Bouchacourt.
3 décembre Projection d’un documentaire apporté par Mr. l’abbé Bouchacourt sur la vie de Mgr. Lefebvre.
6 décembre Départ du frère Placide pour Anápolis pour représenter le monastère lors de la prise d’habit de la sœur Lúcia, vocation d’Arraial Novo, du diocèse de Campos.
7 décembre Prise d’habit de notre frère Gabriel.
8 décembre Départ de Dom Prieur avec le frère Augustin pour Mato Grosso du Sud, pour prêcher une retraite aux sœurs de Campo Grande.
13 décembre Arrivée de Mgr. Tissier de Mallerais, qui administre la confirmation à 7 enfants et repart le jour même après avoir fait une conférence sur la fondation de la Fraternité Saint Pie X.
Mgr. Tissier part pour le diocèse de Campos pour administrer la confirmation à Arraial Novo. Ensuite il va à Vitória et Anápolis parcourant, en peu de jours, environ 3.000 Km avant de repartir pour l’Argentine, où il devra procéder aux ordinations de La Reja.
Le même jour arrive d’Italie au monastère, Pier Francesco et un de ses amis.
3 janvier Monsieur l’abbé Fábio Calixto, récent-ordonné, vient célébrer une messe dans notre monastère et nous donner sa bénédiction.
10 janvier Visite des sœurs de Campo Grande, dont la congrégation porte le nom de : « Servantes de Marie Reine de la Paix ». Mère Jeanne d’Arc, sœur Marie-Madeleine et sœur Justine repartent le jour suivant, juste avant les pluies qui s’abattirent violemment sur la ville de Nova Friburgo.
12 janvier Dans la nuit du 11 au 12, cataclysme qui a causé la mort d’environ 1.000 personnes dans notre région montagneuse.
13 janvier Un des nos fidèles arrive au monastère et nous parle de l’état de la cité après la calamité.
Frère Placide et Guillaume partent en ville voir nos amis, s’ils sont en vie et s’ils ont besoin de secours.
Dom Antônio Maria, frère Augustin et deux de nos hôtes vont à Riograndina voir s’ils peuvent aider à quelque chose.
Nos paroissiens aident les sinistrés pendant plusieurs jours suivis.
14 janvier Retour du frère Placide dans la nuit.
15 janvier Frère Placide répart pour secourrir les victimes.
17 janvier Nouveau départ de frère Placide et de Guillaume qui vont voir un de nos employés dont la famille, grâce à Dieu, a survécu au désastre.
18 janvier Jour de recueillement pour les dames avec adoration du Saint Sacrement pour les victimes de Nova Friburgo et des villes voisinnes.
19 janvier Père Prieur et frère Augustin partent en ville voir des victimes. Père Antoine et frère André visitent aussi un de nos voisins.
20 janvier Jour de recueillement pour les hommes avec adoration du Saint Sacrement à l’intention des victimes.
23 janvier Procession avec les litanies de tous les saints pour les victimes de l’inondation et en réparation des péchés qui, pensons nous, ont été la cause de ces calamités.
24 et 25 janvier Procession comme le 23 janvier.
2 février – Purification de Notre-Dame Profession temporaire de notre frère Tarcisius.
21 mars Arrivée des capucins qui viennent de France nous rendre visite et voir un terrain qui leur est offert à Anápolis, ville du Centre-Ouest brésilien : Père Jean, Père Pacifique et Frère Felix Marie. Ils apportent un don pour les victimes des inondations.
22 mars Après la messe un petit vin d’honneur permet aux capucins de s’entretenir avec nos fidèles. Dans l’après-midi, projection sur la vie capucine pour nos fidèles et les moines.
23 mars Départ des capucins avec Père Prieur et Frère Placide, en direction d’Anápolis.
24 mars Récéption des capucins à Anápolis, d’abord chez Mr. l’abbé Fernando Lopes qui a une belle communauté de vingt quatre sœurs qui se dévouent pour l’éducation des enfants, ayant plus de trente filles internes et plus de cent à leur école. Le lendemain les capucins vont voir le terrain. Pour l’instant cela n’est qu’un projet. Puissent-ils un jour, venir sur cette terre où les fils de Saint François ont été les premiers a y mettre les pieds et a y dire la messe.
7 mai Dom Prieur et frère João Batista vont à São Fidélis pour fêter les 50 ans de mariage des parents du frère João Batista. Aux heureux mariés nos meilleurs vœux de « ad multos annos ».
13 mai Dans la mairie en présence de monsieur le maire de Nova Friburgo, M. Dermeval Barboza Moreira Neto, de madame Cristina Mastrângelo, chef de cabinet, de dom Prieur et quatre moines du monastère et quatre de nos fidèles, fut réalisé la consécration de la ville de Nova Friburgo au Cœur Immaculé de Marie et fut placé dans le cabinet de monsieur le maire, dans un honorable endroit, un tableau du Cœur Immaculé. M. le maire a prié avec nous, à genoux, devant l’image du Cœur Immaculé et est venu à la messe au monastère trois jours après. Sa femme nous a demandé de consacrer sa famille au Cœur Immaculé.
NOTE DU CELLÉRIER
Notre troupeau de moutons augmente chaque mois nous donnant l’espoir d’y trouver un support pour nos dépenses.
Poules, canards et d’autres volailles grandissent et se multiplient aussi nous fournissant des œufs et de la viande… pour nos hôtes.
Nous ésperons que notre campagne pour l’achat d’une voiture trouvera bon accueil auprès de votre charité. Dès à présent nos chaleureux remerciements.
fr. Cellérier
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